Pour ceux que cela intéresse un peu d’étude géologique.
Cernoy est en bordure du Bassin Parisien, nous étions, il y a fort longtemps, en bordure de mer ! Nous sommes aussi en présence d’une faille de Sancerre à Châtillon, dont on peut observer aux Girauds, un modeste rejet, de direction NE—SW, à regard au Nord-Ouest. On retrouve comme témoins de ces perturbations :
– de la Craie, identifiée en un seul endroit (sur la carte en vert foncé) à l’affleurement (ancienne carrière au carrefour des routes D 50, D 53 et D 253, sortie nord-est de Cernoy-en-Berry) où il est probablement remonté par faille. Cette craie date de l’ère du Cénomanien qui représente le plus haut niveau marin des 600 derniers millions d’années (environ 150 m au-dessus du niveau actuel, 150m d’eau au-dessus de nos têtes !?!?)
– des argiles (sur la carte les teintes jaunes) grises, jaunes, brunes, pures ou mêlées de silex selon les niveaux : datées du Turonien siliceux. (80-60 millions d’années), comme à la Courdieu, aux Favrats, le Turonien moyen a été identifié dans des argiles à silex aux Reniers, aux Abattis et à la Fosse.
– des alluvions wurmiennes (sur la carte en vert) des ruisseaux sont un mélange des roches résistantes situées en amont, mêlées de sables et argiles.(Le Würm ou glaciation de Wurm est le nom donné de la dernière période glaciaire globale du Pléistocène : de 125 000 ans à 11 430 ans)
Le SIGES Centre-Val de Loire indique la présence d’une cote piézométrique de l’aquifère des Sables de l’Albien et de la craie du Séno-turonien à 170 m NGF, soit 18 m sous la cote du terrain naturel